FRANCOIS ATHANASE DE CHARETTE DE LA CONTRIE

Charette

François Athanase de Charette de la Contrie, plus connu sous le nom de Charette, fut l’un des chefs emblématiques de la Guerre de Vendée (1793-1796). Ancien officier de la marine royale, il devint un leader de l’insurrection vendéenne contre la Révolution française.

Son rôle dans ce conflit fut marqué par des batailles acharnées, des négociations complexes et une fin tragique.

Les débuts de Charette

Né en 1763, Charette servit dans la marine royale avant de rejoindre les rangs des insurgés vendéens en 1793. Contrairement à d’autres chefs vendéens, il ne participa pas aux premières grandes batailles mais prit rapidement la tête d’une armée dans le Pays de Retz, où il mena une guérilla efficace contre les troupes républicaines.

La guerre et les batailles

Charette s’illustra par son habileté tactique et sa capacité à mobiliser les paysans contre les forces révolutionnaires. Il remporta plusieurs victoires, notamment à Machecoul et Legé, mais dut faire face à une répression féroce menée par les généraux républicains. Son armée, bien que déterminée, souffrait d’un manque de ressources et d’effectifs face aux forces républicaines.

Les négociations et la trahison

En 1795, Charette signa le traité de La Jaunaye, qui garantissait une paix temporaire entre les Vendéens et la République. Cependant, la reprise des hostilités et l’échec du débarquement royaliste à Quiberon en 1795 marquèrent la fin de cette trêve. Traqué par les républicains, Charette continua la lutte mais fut finalement capturé en mars 1796.

La fin tragique

Jugé et condamné à mort, Charette fut exécuté à Nantes le 29 mars 1796. Son courage et son engagement en faveur de la monarchie en firent une figure légendaire de la contre-révolution.

Un héritage historique

Aujourd’hui, Charette reste une figure controversée : héros pour certains, symbole d’une résistance vouée à l’échec pour d’autres. Son rôle dans la Guerre de Vendée illustre la complexité des conflits révolutionnaires et la lutte entre tradition et modernité.

Photographie : Heinrich Ely, Public domain, via Wikimedia Commons

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