Le château de Talcy, d’époque Renaissance, situé dans la ville du même nom dans le département du Loir-et-Cher, est géré par le Centre des Monuments Nationaux.
Le château fut rebâti à partir de 1520 par Bernard Salviati, banquier italien.
Le poème de Pierre de Ronsard « Mignonne, allons voir si la rose » fut inspiré de l’idylle entre Ronsard et Cassandre, fille de Salviati.
Durant les guerres de religion, le poète protestant Agrippa d’Aubigné y trouva refuge et tomba amoureux de Diane Salviati, petite-fille de Bernard Salviati.
Les chambres dites de Catherine de Médicis et de Charles IX ont gardé le souvenir de la conférence de Talcy qui réunit les 28 et 29 juin 1562, et pour la dernière fois, réformés et catholiques.
En 1638, Isabelle Salviati fit prolonger l’aile est du château de Talcy.
L’intérieur fut fortement rénové au cours du XVIIIe siècle.
Le domaine traversa sans encombres la période de la Révolution française puis passa entre les mains de la famille Stapfer, des protestants suisses de Berne. Philipp Albert Stapfer, fut ministre de la République helvétique et réformateur de l’Éducation suisse.
Les Stapfer transformèrent une salle du rez-de-chaussée en salle de culte. L’inscription « Culte protestant évangélique » sculpté dans le bois et surplombant la cheminée est encore en place.