Il y a aussi des bulles, sans ajout de sucre, désaltérantes et réconfortantes à la fois. Et il y a les rouges, combinaisons variables de pinot noir et de gamay.

Le vignoble se déploie sur la rive gauche de l’Allier, de la Sioule et de la Bouble.

Les vins de Saint-Pourçain blancs ont longtemps fait sa réputation, mais aujourd’hui les vignerons jouent la carte des vins rouges et rosés.

Le saint-pourçain rouge est gentiment tannique, finit sur le poivre. Le vin rosé propose une chair fruitée rappelant la poire. Le saint-pourçain blanc est frais et fruité.

Saint-Pourçain-sur-Sioule est une commune située dans le département de l’Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. L’histoire de la ville remonte au Ve siècle, lorsque Porcianus, un ancien porcher, devint abbé d’un monastère bénédictin situé sur la butte dominant la Sioule.

Les reliques du Saint Pourçain sont conservées dans l’une des chapelles de l’Eglise Sainte-Croix4.

Au IXème siècle, l’abbaye fut restaurée entre 871 et 875 par les moines de l’abbaye bénédictine Saint-Philibert (Loire-Atlantique). Quelques années plus tard, ces mêmes moines s’établirent en 875 à Tournus (Sâone-et-Loire). Par la suite, le monastère de Saint-Pourçain devint alors un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus.

La ville se développa principalement à l’ère médiévale du IXème au XIVème siècle notamment sous l’impulsion de la culture de la vigne.

Sous le règne Charles V, la ville comptait l’un des huit ateliers monétaires royaux. L’histoire de la ville est ensuite le reflet des évènements régionaux : luttes seigneuriales, guerre de Cent Ans, épidémies de peste et les Guerres de Religion.

En 1646, le prieuré de Saint-Pourçain adhéra à la congrégation de Saint-Maur, une congrégation de moines bénédictins français, créée en 1621, et connue pour le haut niveau de son érudition. A la Révolution, les biens de l’Eglise furent confisqués puis vendus.